Guy Bedarida (Relancer la marque marinab était mon rêve de jeunesse) Guy Bedarida (Relancer la marque marinab était mon rêve de jeunesse)

Guy Bedarida (Relancer la marque marinab était mon rêve de jeunesse)

Guy Bedarida (Relancer la marque marinab était mon rêve de jeunesse) Guy Bedarida (Relancer la marque marinab était mon rêve de jeunesse)

C’est à la renaissance d’un véritable phénix joaillier que Guy Bedarida convie le public. En reprenant la marque MarinaB il y a trois ans, ce designer star réalise un rêve de jeunesse et ressuscite une gloire des années 1980 et 1990. MarinaB est, comme son initiale l’indique, la petite-fille de Sotirios Voùlgaris, le fondateur de Bulgari. Un mastodonte de la joaillerie de luxe, aujourd’hui propriété de LVMH, mais dont Marina, en 1978, 

Bagues onyx avec émeraude, saphir bleu birman et bubellite or jaune, pavées de diamants.Bagues onyx avec émeraude, saphir bleu birman
et Rubellite, or jaune, pavées de diamants.

s’est éloignée pour voler de ses propres ailes. Durant vingt ans, sa marque va innover (les bijoux sur ressort, les sphères sans fils visibles), séduire (la couleur, le confort des pièces) et imposer un style italien que les fashionistas du monde entier, notamment les plus célèbres et les plus riches, vont s’arracher. Guy Bedarida, lui, dessine des bijoux depuis sa plus tendre enfance. Ce Franco-Italien a tout appris avec monsieur Boucheron, place Vendôme. Puis, à New York, il a fait exploser VanCleef&Arpels, devenant le dessinateur star de ce petit monde fait de pierres précieuses et d’or. L’homme a même osé

«Mon objectif n’est pas de devenir énorme.
J’ai envie de rester confidentiel et unique»

démissionner de Van Cleef pour prendre en charge, à Bali, la création de John Hardy, marque de bijoux de luxe créée par un hippie canadien tombé amoureux de l’île. Une expérience extraordinaire qui conduira Guy Bedarida à racheter la marque avant de la revendre en2015. «C’est alors qu’a surgi l’opportunité Marina B, raconte-t-il. C’était une belle endormie, que Marina Bulgari, fatiguée de courir le monde, avait vendue à un riche Saoudien. Celui-ci n’en a finalement rien fait, et la marque s’était quasiment arrêtée en2002. Moi, j’en rêvais depuis des années et j’ai pu racheter MarinaB! The dream come true!» De sa retraite romaine, Marina Bulgari se réjouit de cette renaissance et se raconte à un Guy Bedarida, ravi de voir «le mythe» le conseiller. Les nostalgiques sont aux anges et les millennials plébiscitent la marque. «Nous proposons trois collections, explique le designer, une série limitée d’objets de haute joaillerie, très précieux, avec des saphirs, des émeraudes et un peu de diamants. Une collection classique pour tous les jours, féminine et colorée, et une collection millennials, LaTrisolina, plus urbaine, avec des bijoux plus confortables et que l’on peut porter le jour et la nuit.» Ces jours-ci, apparaît également une nouvelle ligne baptisée Trina, d’inspiration baroque italien, très colorée, très belle. Les ventes se font désormais «on line» via le site de la marque, et la boutique new-yorkaise a laissé place à un salon de réception en étage, plus exclusif. La marque est toutefois très bien distribuée aux Etats-Unis, notamment chez Saks, chez Neiman Markus, temple du luxe, et dans plusieurs concept stores du pays. «Bien sûr, je rêve d’ouvrir une boutique à Paris, mais pour l’instant nous organisons des événements privés à travers le monde (dont un à à l’Hôtel Costes), à la rencontre de nos clients. Mon objectif n’est pas de devenir énorme. J’ai envie de rester confidentiel et unique.» 


Bague «Vulci», onyx, saphir, or jaune et améthyste. Bague «Cassia», onyx, or jaune et émeraude. Bague «Vulci», onyx, saphir, or jaune et améthyste. Manchette «Sabina», or jaune, pain de sucre tanzanite, onyx, émeraudes et diamants, collection «Trisola». Triple manchette, or jaune et diamants.



When celebrated jewelry designer Guy Bedarida bought MarinaB, he made a longstanding dream come true. MarinaB was the granddaughter of Sotirios Voùlgaris, the founder of Bulgari, and created her eponymous house in 1978, pioneering new techniques that brought her success for over 20 years. But by the time Bedarida – who has designed for Boucheron in Paris, VanCleef&Arpels in New York – came along, MarinaB was no longer. So he brought it back to life, with the blessing of the “legendary” Marina Bulgari herself. “We have three collections,” the designer explains, “a limited-edition series of high jewelry objects, using precious stones like emeralds, sapphires, and diamonds; a feminine and colorful ‘everyday’ collection; and La Trisolina, a collection for millennials that can be worn day and night.”

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